Le conseil national de la résistance, mis en place par Jean Moulin en 1943, a fédéré et coordonné les mouvements de combattants pour mettre en œuvre les actions de résistance. "Il faut que la France soit présente à la victoire alors elle retrouvera la liberté et sa grandeur" a écrit le Général de Gaulle.
A la libération, le Conseil National de la Résistance participera dans un souci d’unité nationale, à l’élaboration d’un programme social et économique qui amènera des mesures de progrès, socle d’une société équilibrée, souvent donnée en modèle.
Le 8 mai 1945 nous libérera du joug nazi. 60 millions de morts, et l’indicible génocide dans les camps de concentration.
Dès le mois de février 45, les accords de Yalta scellaient le partage du monde, Staline en est le grand vainqueur mais malgré ses promesses, il n’en respecte pas les termes, et met l’Europe de l’est sous sa coupe.
L’URSS de Staline contrôle toute la population par la propagande, un culte de la personnalité et l'embrigadement des enfants. Ceux qui résistent malgré tout sont victimes de la terreur et éliminés.
Yalta a abouti à la guerre froide. Il a fallu attendre 1989 et la chute du mur de Berlin pour que s’ouvre la voie de la réunification de l'Allemagne et, à terme, l'effondrement du bloc communiste.
Aujourd’hui nous regardons l’Ukraine avec désarroi, résister avec courage et unité à la soif d’hégémonie d’une dictature qui déstabilise presque tous les continents. La résistance du pays ukrainien et de sa jeunesse est semblable à celle des jeunes hommes et femmes qui ont su se lever, lutter pour que notre pays garde son indépendance et son goût des libertés et de la justice sociale.
Gardons en exemple, en héritage, l’engagement de ces combattants de toutes nationalités "prêts aux sacrifices les plus grands" comme l’écrit André Malraux.
Dans son hommage émouvant à Jean Moulin, lors de son entrée au panthéon, il s’adresse ainsi aux jeunes générations.
"Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France..."